Est-ce un handicap ? …
La destination universelle des biens
Les biens sont donnés pour le bien de tous. Nous sommes les régisseurs de Dieu !
Propriété individuelle, propriété collective :
L’Église s’est toujours opposée à la propriété collectivisée des biens dans la mesure où celle-ci déresponsabilise l’homme et le prive de sa liberté personnelle d’agir dans le monde. La propriété privée responsabilise chaque individu propriétaire en lui donnant une vocation de régisseur.
Inversement, l’Eglise n’approuve pas l’accumulation des richesses , en tant que « fin en soi », accumulation qui appauvrit l’autre, provoque la misère, accroît les inégalités…
Nous devons garder une juste distance avec la possession en se rappelant que notre propriété privée ne doit pas être « privante », c’est à dire ne doit pas priver l’autre, ni nous couper de Dieu ( être une idole… ) …
Le dépouillement
L’inverse de la propriété est le dépouillement.
La propriété futile : c’est celle qui nous encombre, nous charge, nous empêche d’avancer.
La propriété fertile : celle qui est féconde, qui permet de servir le bien commun, l’épanouissement des autres, …
Se dépouiller ? C’est faire la part des choses entre le futile et l’utile et savoir se désencombrer..
Pathologies
Idolâtrie : manifester sa puissance par sa propriété : « je suis ce que je possède ».
L’envie : réduire l’autre à sa propriété : « Il est ce que je n’ai pas » ;
L’avarice : ou la peur de manquer
Le désir compulsif
La peur de manquer
Quelques questions nous étaient posées :
Quels sont les objets que j’entasse par peur de manquer ?
De quoi me protège les propriétés ?
Comment serait ma vie si je me libérais de cette peur de manquer ?
L’aumône
autres questions auxquelles il a fallu répondre !
Pourquoi : Par devoir ? Par culpabilité ou pour faire plaisir ?
Je donne volontiers : du temps ? De l’argent ? Des objets inutiles ? Ce qui fait plaisir quitte à me déposséder ?
L’aumône est-elle un geste de dépouillement ?
L’envie
Trouver des exemples d’objets que j’acquiers car ils semblent désir par d’autres : vêtements à la mode, nouvelle voiture, … ,
En quoi cette acquisition me rassure-t-elle ?
Dans ces moments de fragilité, comment pourrais-je faire pour orienter plutôt mes désirs vers l’acquisition de biens matériels « fertiles », c’est à dire utile dans mes relations avec les autres ???
Vastes questions, difficiles à répondre et très personnelles !
Exercice final !
Se depouiller d’un objet futile : le donner ? Le vendre et donner le fruit de la vente ? …
Voir en ligne : Le bien commun